lundi 14 décembre 2009

Oh le vieux cochon!!!

Je savais depuis fort longtemps qu'une vieille planche de surf traînait quelque part dans la maison de famille bayonnaise.
J'ai finalement retrouvé sa trace dans un hangar, accrochée au plafond, entre une planche de windsurf, des épuisettes et des cadres de vélo très typés "Vacances de Mr Hulot".
En me contortionnant sur une échelle branlante (et en me faisant mal au dos, au passage...), j'ai réussi à extraire la planche de sa cache...
40 ans de poussière m'ont fait cracher et tousser, mais quelle récompense!!!

C'est un pig (d'où le titre de l'article, fin de l'énigme...) Barland-Rott des années 60 (???), "dans son jus", comme on dit chez les brocanteurs...
On peut noter qu'il reste un peu de wax "d'époque"; mon "endless wax bar" est toute jeune à côté...

Elle a fière allure, malgré le poids des ans (et des réparations manifestement effectuées par un amateur mal équipé en matériel de ponçage et de finitions...)
La dérive est très flexible, et positionnée pas mal en avant.
A noter, un trou, étonnamment effectué à l'avant de la dérive, servait sans doute à accrocher un leash. Cela peut faire penser que le leash n'existait pas encore au moment du shape de la planche, mais que le trou a été rajouté par la suite... A confirmer...


Le tailblock est joli, en bois rouge.
Le concave sous le nose assez prononcé.
Les cotes copieuses.

Maintenant, "Y'a plus qu'à" se mettre au boulot: trouver des informations sur la planche, trouver un atelier, reprendre les nombreuses réparations déjà effectuées, faire celles qui sont nécessaires, waxer et remettre à l'eau...
Je n'ai pas l'intention de refaire la planche "à neuf" comme le font certains, l'accrocher au-dessus de ma cheminée pour la contempler tout en regrettant "le bon vieux temps", ce n'est pas mon genre.
Je veux SURFER cette planche et la rénover tout en gardant les traces de son histoire, de toutes les réparations qu'elle a déjà subies...

Et puis, quand ce sera fini (vers 2024?) je m'attaquerai à la rénovation d'un autre truc qui traîne au fond du hangar...
PS: il va de soi que je suis preneur de toute information, conseil, remarque concernant cette planche. Sur demande, je peux même faire et envoyer des photos supplémentaires...

Et avec ça? Robert Mitchum - Honey's loving arms

vendredi 11 décembre 2009

C'est du bois, m'sieur?

Réplique légendaire d'un journaliste des années 60 s'interrogeant sur les étranges planches venues de "Haouaille" se multipliant sur la côte basque...
Fin de la "private joke".

Là, on a indubitablement affaire à du bois; c'est même (soit-disant) du bois de pins tombés lors de la dernière tempête.Il s'agit de la passerelle créée par l'artiste japonais Kawamata pour Evento, biennale d'art contemporain qui a eu lieu récemment à Bordeaux.
Personnellement, la partie "complète" de la passerelle ne m'intéresse guère; c'est en gros un pont, qui relie la place des Quinconces aux quais, au-dessus d'une quasi-autoroute à bagnoles... un pont certes éphémère, et d'une style "oriental" inédit dans le coin, mais bon, c'est bof...
Par contre, l'autre morceau, celui qui fait mine de traverser la Garonne, et s'interrompt en plein élan, est plus intrigant.
Déjà du fait qu'il n'a aucune utilité pratique, puisqu'évidemment, il ne va pas traverser le fleuve et que la "vue" depuis son bout n'a rien de très grandiose...
Et puis, bien sûr, cet élan brisé me fait irrémédiablement penser à une vague saisie par l'oeil d'un photographe ou d'un peintre (japonais?), en plein basculement.
Etonnamment, une fois sur la demi-passerelle, une autre forme me rappelle très clairement une vague, depuis un angle que seuls les surfers connaissent, le moment où la lèvre de la vague se tend et où on pressent un recouvrement imminent, le graal du surfer, le tube...
Normal pour une passerelle issue du pin d'une contrée connue et appréciée des connaisseurs pour son foie g... euh non, je veux dire pour ses tubes: les Landes...

Et avec ça? Tom Waits - Big in Japan

lundi 23 novembre 2009

Peu importe la taille...


"Size matters", qu'ils disent, les Anglois (plutôt les bas du front quand même)...

Hé bien en matière de surf, pas forcément...
J'ai l'impression que j'éprouve autant de plaisir à aller surfer une petite chose îlienne longue et molle qu'une bête à concours multi-platinée euskarienne (hé ouais, cet adjectif ridicule existe...).
Ca fait des belles photos, ça flatte un peu l'égo, mais il n'en reste finalement que le plaisir de s'être mis dans l'eau à l'aube entouré de copaings et le souvenir de la dernière droite, plutôt plus petite que les autres, mais sur laquelle on sent une meilleure synchronisation avec le déferlement.


Et avec ça? Une histoire de port très à propos

jeudi 29 octobre 2009

Demain dès l'aube...

Sur une île, pas très loin, le week-end dernier.
Le bilan strictement surfistique est mitigé (ah si seulement j'avais pu prolonger de quelques jours, comme Alex...), mais il est toujours plaisant de se retrouver entre amis...


de se lever (très) tôt dans l'espoir d'une séance de surf exceptionnelle...

et de tomber sur des aubes aussi magiques...


Même si les vagues sont moyennes...


Et avec ça? Joy Division - New dawn fades

mercredi 7 octobre 2009

L'autre "Lou"...

"L'autre", parce que "Lou Reed" bien sûr...
Il fait partie des rares artistes dont je guette les sorties d'albums.


Que ce soit au sein de Dinosaur Jr récemment reformé, de Sebadoh, de Sentridoh, de Folk Implosion, de Loobiecore ou sous je ne sais quel autre nom, les galettes (on dit toujours "galette" en 2009 pour parler d'un disque?) de Lou Barlow sont toujours signes d'originalité, d'exigence dans le songwriting, de son lo-fi qui ravit ou consterne selon qu'on est adepte ou non...
Pour ma part, le gonze pourrait jouer du triangle que j'y trouverais encore du génie.

L'album est sorti hier, n'est pas encore disponible chez mon disquaire, mais je vais patienter...

Et avec ça? Lou Barlow - Goodnight unknown

lundi 21 septembre 2009

Le surfer urbain (le retour de la revanche...)

Ce n'est pas qu'il manque de vagues en ce moment, mais j'oublie de prendre des photos, ce qui fait que je n'ai pas grand-chose à montrer des bonnes (voire très bonnes) sessions du moment...
Je me rabats donc sur la thématique "surf urbain" pour nourrir le blog.
Et le fait est qu'il y a de la matière, c'est chouette.

A deux pas de chez moi, sur le chemin de l'école, je repère un tableau depuis le trottoir d'en face dans une micro-galerie.
De loin, ça me fait tout de suite penser à ces photos de longboards colorés posés debout sur une plage écrasée de soleil d'une île paradisiaque, comme on en voit parfois dans les "beaux livres" sur la "culture surf" (je sais, ça fait beaucoup de "...").

De plus près, je me rends compte que ce n'est pas exactement ça, ça s'apparente plutôt à des traits de couleurs abstraits, mais l'à-plat de bleu du fond fait quand même bien songer à un ciel sans nuages.
Et les trait de différentes longueurs évoquent des planches de différentes tailles.
Enfin, le jaune du bas du tableau fait sacrément penser à du sable!!!
Par contre, impossible de prendre une photo sans reflet de la vitre, désolé...

J'ignore si l'artiste, Isidore Krapo, est surfer, ou s'il a été influencé d'une quelconque manière par l'imaginaire lié à la beach culture californienne.


Et avec ça?Jimi Hendrix - All along the watchtower

lundi 31 août 2009

Le surfer urbain (le retour)

Depuis plusieurs semaines, un machin m'intriguait dans la vitrine de l'association de peinture/sculpture installée au rez-de-chaussée de mon immeuble.
Une sorte de vague en papier marron clair, posée contre un mur, dont j'aurais eu du mal à dire si c'était une "oeuvre" ou juste quelques feuilles posées là par hasard, qui se seraient recroquevillées en séchant sous l'effet du soleil.
J'avais bien essayé de le prendre en photo, mais ça rendait minable...
Je remettais sans cesse au lendemain pour pousser la porte du local et interroger les artistes fréquentant le lieu, d'autant plus qu'il n'est pas ouvert très souvent.
J'avais malgré tout pris l'habitude d'y jeter un coup d'oeil chaque fois que je passais devant; elle faisait partie de mon quotidien urbain...

Et un jour... disparue!!!
Heureusement, la porte était ouverte et j'ai enfin passé le seuil.
J'ai appris que c'était effectivement une vague, créée par un artiste du lieu avec des feuilles de papier collées et mises en forme.
Pas du tout un hasard donc...

J'ai même eu le droit à une séance photo privée dans la cour de l'immeuble.
Moi, une telle vague, ça me fait rêver...
La forme générale triangulaire, le côté "épais" et "feuilleté" que seuls les surfers connaissent vraiment est très réussi.

Sur cette seconde prise de vue, on est dans l'angle de vue d'un surfer qui remonterait au pic et verrait péter une droite caverneuse, menaçante mais pourtant attirante.

Je vous invite à visiter le blog de ce collectif qui milite "pour la réintroduction des artistes en région"...


Et avec ça? Public Image Limited - Poptones

vendredi 17 juillet 2009

The endless.... wax bar

Je suis tombé récemment sur une caisse pleine de fibre de verre, pots de résine, papiers de verre que j'avais dû acheter un vue d'une réparation sur une planche il y a bien longtemps. Tout était évidemment sec, foutu, concrétionné, inutilisable.
Pourtant, au fond, collé au bois, une merveille: un pain de wax rond, jaune, poussiéreux, probablement de marque "Sex wax".

Ne souhaitant pas gâââcher, je le décolle délicatement.


Incroyable!!!
Le truc sent encore le citron, après 20 ans collé au fond d'une caisse de vin pleine de merdouille!!!!


Je ne pense pas que le millésime de la wax soit le même que celui de la caisse dans laquelle elle se trouvait, mais plutôt un 1987/88.
Au passage, je remarque qu'on buvait du bon vin dans la famille!!!!

Et là me vient une idée, une révélation.
Je vais waxer mon tout nouveau longboard avec cette wax!!!
Les planches de shapers morts s'arrachent à des prix insensés?
Le moindre accessoire estampillé "vintage" coûte un bras?
Plus c'est vieux et moisi, plus c'est cher?
Et je n'ai pas les moyens de me payer tous ces trucs?
A la bonne heure, je surferai sur de la wax millésimée!!!


Si avec ça, les esprits du Duke, de Dora, de tout le panthéon du surf ne sont pas avec moi pour me faire prendre plein de vagues, les surfer avec classe devant des part-terres de jolies femmes en pâmoison, c'est à désespérer de l'Aloha Spirit!!!



PS: Comme le fait remarquer Wayne Lynch dans Litmus, notre sport "is a toxic industry". Vingt ans après, ce pain de wax n'a quasiment pas évolué, ne s'est en aucune manière dégradé; il en serait de même s'il avait été oublié sur une plage ou s'il était tombé dans l'eau. Il est est de même pour tout le matériel que nous utilisons; nous prenons du plaisir grâce à des déchets ultimes. Ca fait réfléchir...

Et avec ça? The Challengers - Satan's theme

jeudi 9 juillet 2009

Où est Totor?

Sur le modèle du fameux jeu "Où est Charlie?", je vous propose ce petit jeu.
Je suis sur cette photo, à peu près à l'âge de 6 ans.
Celui qui arrive à me trouver gagne, outre ma grande considération, un T-shirt de mon fan club dédicacé...
Si ça c'est pas du cadeau!!!!


Et avec ça? TTC - Dans le Club

mardi 30 juin 2009

David Eggers

Dans le "Surfer's Journal" de Juin 2008 , le cas de David Eggers, jeune prodige californien des années 80, tombé dans l'oubli, est le sujet d'un article de Dean La Tourrette.
A sa lecture, je me suis remémoré un article d'un vieux Surfer Magazine, lu des années plus tôt, et qui donnait une version un peu moins édulcorée de "l'affaire".


Eggers, génial surfer ultra-précoce et compétiteur unanimement détesté des autres pour ses sales manies (et son talent?) a sombré dans diverses addictions après un séjour à Hawaii, pour ne jamais vraiment revenir, malgré quelques come-backs avortés...
Son cas a été évoqué sur le forum des gars sympas d'Oléron, et j'ai promis de remettre la main sur l'article du Surfer Magazine en question, le scanner pour le rendre accessible.
C'est maintenant chose faite.
Ca fait réviser son anglais (c'est pas celui d'Oxford, bien que l'auteur en soit Matt Warshaw) et ça insinue fortement que le gamin a pété les plombs après une sorte de bizutage en règle par les autres compétiteurs, effrayés à la perspective de se faire battre...
Après, ça pose aussi le problème de l'inexistence structures adaptées à de très jeunes surfers à cette époque: trop tôt, trop jeune, trop tendre....
Bonne lecture.



Et avec ça? The Specials - Too much too young

vendredi 26 juin 2009

Le surfer urbain

En ville, je ne peux pas m'empêcher de laisser traîner un oeil pour découvrir des formes qui me rappellent, même de loin, les vagues, la mer, le surf.
Ca peut être un morceau de trottoir déformé, une pierre avec une forme bizarre, un tissu froissé dans le bon sens dans une vitrine, les tableaux abstraits exposés dans une galerie...
J'essaierai de prendre quelques photos pour alimenter ce blog et en faire un thème récurrent.
Pour un début, c'est du caviar: à deux pas de chez moi, un magasin de musique a fermé récemment, et deux graffeurs ont entrepris de redécorer une de ses façades (de façon légale, je suppose, puisqu'ils ont agi en plein jour).


La symbolique vaguement apocalyptique de la pieta, la ville embrasée, les plantes venimeuses et la vague, qu'on imagine géante, m'échappe un peu.

Néanmoins, la droite tubesque est bien rendue.
L'oeil noir menaçant du fond du tube évoque quelque calamar géant des abysses et renvoie aux terreurs que chaque surfer a ressenti au moins une fois dans sa vie, après s'être aventuré dans des conditions de mer un peu trop costaudes pour lui; on rame comme un fou vers le large pour éviter une grosse série et on voit ce tube sombre, épais, tonitruant nous éviter de justesse.
Beau et terrifiant à la fois.

Et avec ça? The Pixies - Wave of mutilation (UK surf)

mardi 16 juin 2009

La reine du Dorset.

Bien que nâtive de Yeovil, à quelques kilomètres seulement de la côte, je doute que PJ Harvey ait un jour tâté des vagues du Dorset sur une planche à ressac.
Et c'est heureux...
Car le surf l'aurait à coup sûr détournée de la musique, et nous aurions été privés d'une des musiciennes les plus passionnantes de notre époque.

Pour ce nouvel album, elle collabore avec John Parish, son mentor, celui dont elle dit qu'il lui a tout appris à la guitare. C'est un peu la "suite" de "Dance hall at Louse Point" treize ans plus tard.
On y retrouve les mêmes atmosphères un peu plus intimistes que sur les albums de la demoiselle seule.
Sa voix y est aussi, sur plusieurs chansons, un peu plus "naturelle", moins travaillée, plus spontanée. C'est du moins l'impression que ça donne.
La chanson éponyme de l'album fait penser à Patti Smith (une référence clairement assumée) avec un texte poétique parlé/chanté avec plein de gros mots en introduction puis un chant rageur.

Et avec ça? PJ Harvey - A woman a man walked by

lundi 1 juin 2009

"Tu surfes comme Mickey Dora... enfin... surtout comme Mickey!!!"

C'est devenu une blague récurrente entre potes surfers depuis quelques années.
Il existe de nombreuses variantes, telles "Tu surfes comme Donald Takayama... enfin surtout comme Donald!!!", voire même "Tu surfes comme Mickey Dora... enfin surtout comme Dora!!!", ce qui, avouons-le, est encore plus humiliant!!!

Et voilà-t-y pas qu'en fouillant une vieille malle dans le grenier de ma maison de jeunesse (c'est pas du tout vrai, mais on dirait "Le Club des 5 et le coffre aux merveilles", alors je le raconte comme ça), je tombe sur ce vieux papier jauni qui prouve que Mickey est effectivement à l'origine de ma vocation marine!!!


Apparemment, quelques jours après, les choses ont été plus corsées, avec un diplôme de la très prestigieuse "Fédération Française des Maîtres Nageurs Sauveteurs".
Où on apprend qu'à l'âge de 6 ans seulement, j'étais déjà apte à parcourir 25 mètres en brasse!!! Quel athlète!!!
Bon, le diplôme de ma soeur, plus jeune d'un an, daté de la veille, montre qu'elle a parcouru 200 mètres, mais chuuut...

Je suis sûr que ceux qui partagent des sessions avec moi régulièrement seront rassurés; en cas de pépin, je suis capable de leur porter assistance, j'ai mon diplôme depuis plus de trente ans!!!!

Et avec ça? Sonic Youth - Swimsuit Issue

vendredi 29 mai 2009

La fête de la grosse planche.


Le dicton populaire affirme qu'"Il y a des cons partout", et c'est vrai...
Mais, tout à notre jouissance un rien perverse de ne voir que le côté négatif des choses, on oublie un peu trop souvent que le pendant l'est tout autant: "Il y a des cools partout"...
Et j'en ai fait l'expérience il y a peu, dans un endroit qu'on penserait a priori plutôt enclin au renfermement, une île: l'Ile d'Oléron...

J'ai accompagné mon copaing Alex et quelques-unes de ses planches à une sorte de concentration (une "concentr' ", comme disent les motards) d'amateurs de grosses et belles planches de surf et autre engins flottants: la "Big Board Party".

Organisé par des îliens (mais pas seulement) fédérés autour d'un forum surfistique oléronnais ouvert et chaleureux, l'évènement ne se prenait manifestement pas trop au sérieux, l'ambiance y était à la rigolade et plein de monde a pu essayer plein d'engins flottants gratos: longboards, stand-up paddleboards, tandems, pirogues polynésiennes, kite-surf...

Le côté "commercial" et "consanguin" des évènements surf, qui peut se révéler pénible, a été soigneusement évité: on était là pour parler de pratique, entre simples pratiquants (c'est un compliment de ma part), pas pour un salon du prêt-à-porter ou une grande quinzaine commerciale sponsorisée par la dernière marque de boisson énergisante über-trendy...

A cette occasion, malgré la petitesse des vagues, j'ai pu essayer une planche"de prestige", la "Dano Pignard bread Basket 10'" de mon ami Stéphane.

Avec une telle pelle à pizza en guise de dérive, il y avait de quoi être pessimiste en terme de maniabilité...Eh bien pas du tout!!!
Bon, on ne va pas prétendre que j'ai virevolté tel la Fée Clochette, avec 20cm de vagues et 95 bons kilos, mais la planche, bien que généreuse, est vivace, pas du tout le genre "os" qu'on pourrait craindre à première vue. Je serais même curieux de la sortir dans des conditions un peu musclées.

Merci aux organisateurs pour cette journée, et à l'année prochain!!!

Et avec ça? Paulette Williams - My island

dimanche 24 mai 2009

"Je vous parle d'un temps...

... que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître."
Les surfers en ce temps-là n'avaient pas peur des couleurs.

Je ne faisais pas exception à la règle, avec cette suuuuperbe combinaison de marque Victory en néoprène "smooth" jaune canari aux manches et jambes bleues.
C'est sans doute la toute première photo de moi en action.
La planche est un semi-gun 7' New Factory d'Ivan Amélineau, achetée d'occasion à Patrick Videau, bon surfer capbretonnais au style inimitable (a.k.a Goldorak, pour vous donner une idée...).
De nos jours, il est de bon ton de se la jouer soit-disant "vintage" et de porter des combinaisons noires.
Ce cliché est la preuve qu'avant, le monde du surf n'était pas en noir et blanc, comme on a trop souvent tendance à le penser de nos jours.

Et avec ça? Men at work - Down under

samedi 16 mai 2009

A bas la liberté...

.. vivent les chaînes!
Drôle de profession de foi pour un drôle de disque.

Le protéiforme Ian Svenonius (ex Make-up, ex(?) Scene Screamers, ex(?) Weird War, liste non exhaustive...) revient avec un projet alléchant pour l'initié.
Epaulé de fameux coureurs de l'écurie K Records, le prêcheur R'nR envoie le groove, chante toujours aussi fabuleusement bien, soigne la production et signe un recueil de chansons sans réelle ligne conductrice, sinon l'envie de faire du bien aux oreilles.

Et avec ça? Chain & the gang - I see progress

jeudi 7 mai 2009

It's alive, alive!!!!

Quand on a appris à lire dans "Tintin", qu'on aime la mer et qu'on est resté un grand enfant, on ne peut qu'halluciner quand on tombe sur une merveille pareille!!!!

On peut le voir en action!!!

Et avec ça? JJ Cale - I'll make love to you

lundi 4 mai 2009

Botanique et spotologie


Il paraît qu'à Jeffrey's Bay poussent les mêmes plantes.
Si seulement les deux spots avaient eu aussi la qualité des vagues en commun...

Et avec ça? Half Japanese - 1000000 kisses

vendredi 1 mai 2009

Pinaise!!!!

Pinaise, trop bien j'ai un blog!!!
Je ne sais pas trop encore ce que je vais en faire, mais ça me permettra au moins de mettre quelques photos de surf et autres joyeusetés...
Et puis je pense, comme la majorité des bloggeurs, que ma vie vaut la peine d'être racontée...