mardi 30 juin 2009

David Eggers

Dans le "Surfer's Journal" de Juin 2008 , le cas de David Eggers, jeune prodige californien des années 80, tombé dans l'oubli, est le sujet d'un article de Dean La Tourrette.
A sa lecture, je me suis remémoré un article d'un vieux Surfer Magazine, lu des années plus tôt, et qui donnait une version un peu moins édulcorée de "l'affaire".


Eggers, génial surfer ultra-précoce et compétiteur unanimement détesté des autres pour ses sales manies (et son talent?) a sombré dans diverses addictions après un séjour à Hawaii, pour ne jamais vraiment revenir, malgré quelques come-backs avortés...
Son cas a été évoqué sur le forum des gars sympas d'Oléron, et j'ai promis de remettre la main sur l'article du Surfer Magazine en question, le scanner pour le rendre accessible.
C'est maintenant chose faite.
Ca fait réviser son anglais (c'est pas celui d'Oxford, bien que l'auteur en soit Matt Warshaw) et ça insinue fortement que le gamin a pété les plombs après une sorte de bizutage en règle par les autres compétiteurs, effrayés à la perspective de se faire battre...
Après, ça pose aussi le problème de l'inexistence structures adaptées à de très jeunes surfers à cette époque: trop tôt, trop jeune, trop tendre....
Bonne lecture.



Et avec ça? The Specials - Too much too young

vendredi 26 juin 2009

Le surfer urbain

En ville, je ne peux pas m'empêcher de laisser traîner un oeil pour découvrir des formes qui me rappellent, même de loin, les vagues, la mer, le surf.
Ca peut être un morceau de trottoir déformé, une pierre avec une forme bizarre, un tissu froissé dans le bon sens dans une vitrine, les tableaux abstraits exposés dans une galerie...
J'essaierai de prendre quelques photos pour alimenter ce blog et en faire un thème récurrent.
Pour un début, c'est du caviar: à deux pas de chez moi, un magasin de musique a fermé récemment, et deux graffeurs ont entrepris de redécorer une de ses façades (de façon légale, je suppose, puisqu'ils ont agi en plein jour).


La symbolique vaguement apocalyptique de la pieta, la ville embrasée, les plantes venimeuses et la vague, qu'on imagine géante, m'échappe un peu.

Néanmoins, la droite tubesque est bien rendue.
L'oeil noir menaçant du fond du tube évoque quelque calamar géant des abysses et renvoie aux terreurs que chaque surfer a ressenti au moins une fois dans sa vie, après s'être aventuré dans des conditions de mer un peu trop costaudes pour lui; on rame comme un fou vers le large pour éviter une grosse série et on voit ce tube sombre, épais, tonitruant nous éviter de justesse.
Beau et terrifiant à la fois.

Et avec ça? The Pixies - Wave of mutilation (UK surf)

mardi 16 juin 2009

La reine du Dorset.

Bien que nâtive de Yeovil, à quelques kilomètres seulement de la côte, je doute que PJ Harvey ait un jour tâté des vagues du Dorset sur une planche à ressac.
Et c'est heureux...
Car le surf l'aurait à coup sûr détournée de la musique, et nous aurions été privés d'une des musiciennes les plus passionnantes de notre époque.

Pour ce nouvel album, elle collabore avec John Parish, son mentor, celui dont elle dit qu'il lui a tout appris à la guitare. C'est un peu la "suite" de "Dance hall at Louse Point" treize ans plus tard.
On y retrouve les mêmes atmosphères un peu plus intimistes que sur les albums de la demoiselle seule.
Sa voix y est aussi, sur plusieurs chansons, un peu plus "naturelle", moins travaillée, plus spontanée. C'est du moins l'impression que ça donne.
La chanson éponyme de l'album fait penser à Patti Smith (une référence clairement assumée) avec un texte poétique parlé/chanté avec plein de gros mots en introduction puis un chant rageur.

Et avec ça? PJ Harvey - A woman a man walked by

lundi 1 juin 2009

"Tu surfes comme Mickey Dora... enfin... surtout comme Mickey!!!"

C'est devenu une blague récurrente entre potes surfers depuis quelques années.
Il existe de nombreuses variantes, telles "Tu surfes comme Donald Takayama... enfin surtout comme Donald!!!", voire même "Tu surfes comme Mickey Dora... enfin surtout comme Dora!!!", ce qui, avouons-le, est encore plus humiliant!!!

Et voilà-t-y pas qu'en fouillant une vieille malle dans le grenier de ma maison de jeunesse (c'est pas du tout vrai, mais on dirait "Le Club des 5 et le coffre aux merveilles", alors je le raconte comme ça), je tombe sur ce vieux papier jauni qui prouve que Mickey est effectivement à l'origine de ma vocation marine!!!


Apparemment, quelques jours après, les choses ont été plus corsées, avec un diplôme de la très prestigieuse "Fédération Française des Maîtres Nageurs Sauveteurs".
Où on apprend qu'à l'âge de 6 ans seulement, j'étais déjà apte à parcourir 25 mètres en brasse!!! Quel athlète!!!
Bon, le diplôme de ma soeur, plus jeune d'un an, daté de la veille, montre qu'elle a parcouru 200 mètres, mais chuuut...

Je suis sûr que ceux qui partagent des sessions avec moi régulièrement seront rassurés; en cas de pépin, je suis capable de leur porter assistance, j'ai mon diplôme depuis plus de trente ans!!!!

Et avec ça? Sonic Youth - Swimsuit Issue