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vendredi 25 juin 2010

Le nez de cochon

Bon ça avance, bien que je ne mette pas tellement à jour ce sujet sur le bloug...
Lentement mais sûrement, à raison d'une session de réparation par semaine.

Le nose étant très abîmé sous la réparation grossière d'il y a quelques décennies, on a dû retirer un paquet de mousse pourrie, combler avec de la résine très fluide, coulée dans des sortes de "gouttières". Du coup le boulot de ponçage est assez important à l'arrivée...
A droite....


Comme à gauche...

Mais avec de l'huile de coude, et pas mal de poussière, on y arrive.
Et le résultat final est carrément pas mal.
Il reste à tailler un costume à la bête.
Puis, moment magique, faire disparaître celui-ci en l'imprégnant de résine.



Et avec ça? Serge Gainsbourg - Melody

mercredi 24 mars 2010

On rase le cochon

Ca y est, on a démarré!!!
La vieille saucisse est enfin dans son atelier, gentiment hébergée par Kami de Escape Surf Shop.
Au passage, bien que l'expo consacrée à cet artiste soit terminée, on peut encore y voir quelques "toiles" d'Eric Pometan qui claquent bien...
Mais revenons à notre cochon...La bonne nouvelle, c'est que la dérive, qu'on pensait rajoutée "à l'arrache", est très bien installée, probablement par des pros (d'il y a 40 ans?). Le plus probable est qu'elle a été changée pour s'adapter à la technologie de l'époque, qui se lançait dans les dérives souples, là où la planche possédait une dérive très large et rigide (dont on voit encore la trace).Le moins positif, c'est que la raison de la réparation grossière est que la dérive est fragilisée vers le milieu, ce qui réclamera des soins importants et du ponçage pénible...

Pour le reste, on a surtout poncé les nombreux chocs, dont certains sont superficiels...

Et d'autres moins...

Mais quand on travaille en équipe, ça va plus vite..Comme je suis absolument nul en bricolage, j'ai droit à la ponceuse "taille enfant" tandis que Kami a en main le truc pro; ça me va bien.


Et avec ça?
Femi Kuti - Beng ben beng

lundi 14 décembre 2009

Oh le vieux cochon!!!

Je savais depuis fort longtemps qu'une vieille planche de surf traînait quelque part dans la maison de famille bayonnaise.
J'ai finalement retrouvé sa trace dans un hangar, accrochée au plafond, entre une planche de windsurf, des épuisettes et des cadres de vélo très typés "Vacances de Mr Hulot".
En me contortionnant sur une échelle branlante (et en me faisant mal au dos, au passage...), j'ai réussi à extraire la planche de sa cache...
40 ans de poussière m'ont fait cracher et tousser, mais quelle récompense!!!

C'est un pig (d'où le titre de l'article, fin de l'énigme...) Barland-Rott des années 60 (???), "dans son jus", comme on dit chez les brocanteurs...
On peut noter qu'il reste un peu de wax "d'époque"; mon "endless wax bar" est toute jeune à côté...

Elle a fière allure, malgré le poids des ans (et des réparations manifestement effectuées par un amateur mal équipé en matériel de ponçage et de finitions...)
La dérive est très flexible, et positionnée pas mal en avant.
A noter, un trou, étonnamment effectué à l'avant de la dérive, servait sans doute à accrocher un leash. Cela peut faire penser que le leash n'existait pas encore au moment du shape de la planche, mais que le trou a été rajouté par la suite... A confirmer...


Le tailblock est joli, en bois rouge.
Le concave sous le nose assez prononcé.
Les cotes copieuses.

Maintenant, "Y'a plus qu'à" se mettre au boulot: trouver des informations sur la planche, trouver un atelier, reprendre les nombreuses réparations déjà effectuées, faire celles qui sont nécessaires, waxer et remettre à l'eau...
Je n'ai pas l'intention de refaire la planche "à neuf" comme le font certains, l'accrocher au-dessus de ma cheminée pour la contempler tout en regrettant "le bon vieux temps", ce n'est pas mon genre.
Je veux SURFER cette planche et la rénover tout en gardant les traces de son histoire, de toutes les réparations qu'elle a déjà subies...

Et puis, quand ce sera fini (vers 2024?) je m'attaquerai à la rénovation d'un autre truc qui traîne au fond du hangar...
PS: il va de soi que je suis preneur de toute information, conseil, remarque concernant cette planche. Sur demande, je peux même faire et envoyer des photos supplémentaires...

Et avec ça? Robert Mitchum - Honey's loving arms

vendredi 17 juillet 2009

The endless.... wax bar

Je suis tombé récemment sur une caisse pleine de fibre de verre, pots de résine, papiers de verre que j'avais dû acheter un vue d'une réparation sur une planche il y a bien longtemps. Tout était évidemment sec, foutu, concrétionné, inutilisable.
Pourtant, au fond, collé au bois, une merveille: un pain de wax rond, jaune, poussiéreux, probablement de marque "Sex wax".

Ne souhaitant pas gâââcher, je le décolle délicatement.


Incroyable!!!
Le truc sent encore le citron, après 20 ans collé au fond d'une caisse de vin pleine de merdouille!!!!


Je ne pense pas que le millésime de la wax soit le même que celui de la caisse dans laquelle elle se trouvait, mais plutôt un 1987/88.
Au passage, je remarque qu'on buvait du bon vin dans la famille!!!!

Et là me vient une idée, une révélation.
Je vais waxer mon tout nouveau longboard avec cette wax!!!
Les planches de shapers morts s'arrachent à des prix insensés?
Le moindre accessoire estampillé "vintage" coûte un bras?
Plus c'est vieux et moisi, plus c'est cher?
Et je n'ai pas les moyens de me payer tous ces trucs?
A la bonne heure, je surferai sur de la wax millésimée!!!


Si avec ça, les esprits du Duke, de Dora, de tout le panthéon du surf ne sont pas avec moi pour me faire prendre plein de vagues, les surfer avec classe devant des part-terres de jolies femmes en pâmoison, c'est à désespérer de l'Aloha Spirit!!!



PS: Comme le fait remarquer Wayne Lynch dans Litmus, notre sport "is a toxic industry". Vingt ans après, ce pain de wax n'a quasiment pas évolué, ne s'est en aucune manière dégradé; il en serait de même s'il avait été oublié sur une plage ou s'il était tombé dans l'eau. Il est est de même pour tout le matériel que nous utilisons; nous prenons du plaisir grâce à des déchets ultimes. Ca fait réfléchir...

Et avec ça? The Challengers - Satan's theme

dimanche 24 mai 2009

"Je vous parle d'un temps...

... que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître."
Les surfers en ce temps-là n'avaient pas peur des couleurs.

Je ne faisais pas exception à la règle, avec cette suuuuperbe combinaison de marque Victory en néoprène "smooth" jaune canari aux manches et jambes bleues.
C'est sans doute la toute première photo de moi en action.
La planche est un semi-gun 7' New Factory d'Ivan Amélineau, achetée d'occasion à Patrick Videau, bon surfer capbretonnais au style inimitable (a.k.a Goldorak, pour vous donner une idée...).
De nos jours, il est de bon ton de se la jouer soit-disant "vintage" et de porter des combinaisons noires.
Ce cliché est la preuve qu'avant, le monde du surf n'était pas en noir et blanc, comme on a trop souvent tendance à le penser de nos jours.

Et avec ça? Men at work - Down under